Le 11 juin, le débarquement peut s'opérer, les Chouans reçoivent des Britanniques 3 000 fusils, des munitions ainsi qu'un canon et un obusier. Cependant, le 25 juin, près de Plumelec, les hommes de Sol interceptent une dépêche dans laquelle ils apprennent la défaite de Napoléon le 18 juin, à la bataille de Waterloo. Dans l'Ouest, c'est le vicomte de Cardaillac qui, à Nantes, est chargé de la répression et s'attache particulièrement à faire disparaître tout symbole de l'Empire ; de nombreuses personnes sont expulsées ou condamnées à l'exil[27]. De son côté, à Nantes, le général Lamarque s'apprêtait à passer à l'attaque, il délaissa l'Anjou et redéploya ses troupes de manière à frapper la Vendée en premier. Néanmoins cet enthousiasme qui semble réconcilier bonapartistes et royalistes ne dure pas, ces derniers reprochent aux anciens soldats impériaux d'avoir conservé la cocarde et le drapeau tricolore. L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon Ier durant les Cent-Jours. Les chefs vendéens se rassemblent alors à La Tessoualle. Par la suite un convoi d'armes est envoyé à la division, qui en fait passer un autre dans les pays de Fougères et Vitré. L'ancien général impérial accepte avec enthousiasme. La Rochejaquelein et Simon Canuel, ancien officier républicain devenu major-général dans l'armée vendéenne, apprennent les propositions de Fouché mais les refusent, néanmoins d'autres officiers, Suzannet notamment, n'y étaient pas insensibles. Les 9 et 10 juin, les généraux vendéens se réunissent à Rocheservière, il était urgent d'élire un nouveau généralissime, au terme du vote Sapinaud est élu à l’unanimité[12]. Il s'empare de Carhaix sans combattre le 30 juin. À Nantes, le 12 août, le général prussien Tielmann est conspué par plusieurs centaines de personnes royalistes comme bonapartistes[23]. Cependant en mars 1815 le nouveau régime est chassé par le retour de Napoléon de l'Île d'Elbe. Zone d'occupation de la France de juin 1815 à novembre 1818. Pour l'Ouest, une armée de 40 000 Prussiens commandée par le général de Borcke étaient en route. Aimé Picquet du Boisguy devait reprendre le commandement de l'Ille-et-Vilaine, mais il tomba malade et fut capturé à Paris peu avant son départ, le département bougea peu à la suite de son absence. De son côté le colonel Jean Terrien organise sa division dans l'Ouest du département et rassemble sous ses ordres 2 443 hommes. Le 27 mai, en Mayenne, le général chouan Louis d'Andigné s'empare de Cossé-le-Vivien avec 1 500 hommes. L'armée régulière n'abandonna le drapeau et la cocarde tricolore, pour le remplacer par le blanc, que le 16 juillet, à la demande du maréchal Davout[20]. Les Chouans de Courson et Pontbriand se rassemblent ensuite à Dahouët, en Pléneuf-Val-André où les Anglais débarquent des armes et des munitions sous les yeux des Fédérés qui n'osent intervenir. Une partie de l'armée dirigée par Le Mintier tente, mais sans succès, de prendre La Trinité-Porhoët. La rencontre se produit le 21 juin, les Impériaux au nombre de 1 500 à 3 000 chargent à la baïonnette les Chouans, au nombre de 5 000 à 8 000, retranchés derrière des haies et de fossés. Cependant, les 9 et 10 avril, un décret impérial ordonna la mobilisation des gardes nationaux et des anciens soldats mis en congés. A guerrilla movement of the 18th century in which French peasants fought against the revolution of 1789. De nombreux fonctionnaires et d'ancien officiers de Napoléon sont poursuivis. Pontbriand se porte alors à leur rencontre, mais face à ses forces plus importantes, les Impériaux renoncent et se replient sur Dinan sans combattre. Pontbriand se porte alors à leur rencontre, mais face à ses forces plus importantes, les Impériaux renoncent et se replient sur Dinan sans combattre. Plancoët est reprise, puis Broons, Matignon et Ploubalay sont occupées par les Chouans, enfin Lamballe et Moncontour sont prises sans résistance. Bogislav Friedrich Emanuel von Tauentzien. Le 2 juillet les Chouans sont à Locmariaquer où ils accueillent un troisième débarquement puis gagnent Grand-Champ, le lendemain, ils y sont attaqués par des douaniers commandés par le général Rousseau mais les Chouans mettent les Impériaux en déroute. Malgré l'attaque, repoussée, d'une centaine de douaniers, 2 000 fusils et un million de cartouches sont débarqués du 14 au 16 mai. Elle est étroitement liée à la guerre de Vendée qui se déroula sur la rive gauche de la Loire, l'ensemble de … Finalement on s'en tient aux négociations, Fouché ordonne à d'Andigné de ne pas prendre les armes et les Prussiens se montrent par la suite plus prudents[25]. Alertés, les Impériaux au nombre de 570 et commandés par le général Rousseau sortent de Vannes et attaquent les Chouans à Muzillac. Le 19 mai, le général Jean-Pierre Travot tente avec 900 hommes de s'emparer du convoi de munitions en route pour le bocage mais il se heurte à l'arrière-garde vendéenne commandée par Nicollon Desabayes qui parvient à résister suffisamment longtemps pour permettre la fuite des chariots[6]. Puis, le 31 mai, ils gagnent Josselin où la population leur fait bon accueil. Les Chouans gagnent ensuite Sérent, puis Bignan, les 26 et 27 juin, le 28 l'Armée se rend à Baud, le 29 elle est à Pluvigner où elle est rejointe par plusieurs officiers de la maison du Roi. — L’ouvrage a d’abord paru en fascicules. Profitant de l'obscurité, les Impériaux mettent les Vendéens en déroute[8]. Henri du Boishamon, nommé colonel le 26 mai par le général La Boëssiere, est chargé de prendre le commandement de la division de Médréac. Puis les Impériaux se portent sur Auray, où les Chouans se sont réunis dans l'attente d'un nouveau débarquement du côté de Carnac. À la même époque, des troubles eurent lieu aussi dans d'autres départements français comme dans l'Aveyron et la Lozère. Mais les Impériaux sont bien retranchés et repoussent les Chouans, qui se replient sur leurs pays. L'insurrection la plus sérieuse eut lieu dans le Morbihan où Louis de Sol de Grisolles prit le commandement du Morbihan et du Finistère, forte de 10 000 à 15 000 hommes. Le 20 mai, les Impériaux, à court de munitions, se replient sur Angers et Saumur. Campagne du duc d'Angoulême Cependant Travot ne se remit jamais véritablement de son emprisonnement, atteint de folie, il meurt le 7 janvier 1836[28]. Parallèle à la guerre de Vendée, mais différente d'elle, la chouannerie se développe en ordre dispersé. La principale victime de la répression de l'Ouest fut le général Travot. (les Éditions du Choletais), 1980 1980. Malgré quelques tensions avec les fédérés, la ville laisse entrer le prince, Pontbriand et une partie de ses hommes et le combat est évité[4]. Dans un premier temps, peu de monde le rejoint, du moins jusqu'au 16 avril. En Vendée Sapinaud et Auguste de La Rochejaquelein écrivent à Cholet au général Lamarque qu'ils sont prêts à rallier ses troupes pour combattre les Alliés en cas de démembrement de la France. Ce génocide (mot de certains L' insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d' Anjou et du Maine contre Napoléon Ier durant les Cent-Jours. En Vendée Sapinaud et Auguste de La Rochejaquelein écrivent à Cholet au général Lamarque qu'ils sont prêts à rallier ses troupes pour combattre les Alliés en cas de démembrement de la France. Les guerres de Vendée, relecture et récupération. La garnison de Montfort-sur-Meu se porte alors sur Montauban-de-Bretagne, mais les Impériaux, arrivés à proximité de la ville, renoncent et s'en retournent. Ce fut finalement ce décret de l'Empereur qui provoqua ce que le duc de Bourbon n'avait pu obtenir. Celui-ci est arrêté en janvier 1816 et jugé à Rennes par une commission présidée par Simon Canuel, un ancien général républicain qui avait commis des atrocités dans l'Ouest en 1793 et qui, lors des Cent-Jours, avait rallié les hommes qu'il avait autrefois combattus. Il soulève les environs de cette ville, ainsi que les pays de Montfort-sur-Meu et Saint-Méen-le-Grand et prend comme seconds Gabillards, Jacques François de Mellon et son frère Joseph. Quelques hommes sont tués, puis les ex-Impériaux, surpris, se rendent. Plusieurs doivent crier « vive le Roi » et retirer leurs cocardes, puis ils sont relâchés. Les généraux impériaux Delaborde et Travot n'ont que peu de troupes à opposer aux insurgés, presque tous les régiments de ligne étant appelés à combattre aux frontières. S’inscrire ainsi dans la continuité, c’est prendre le risque de magnifier la mémoire et la légende du soulèvement de 1793. La mort du général en chef diminua grandement le moral des Vendéens et beaucoup commençaient à déserter. Du moins, paradoxalement, jusqu'à la paix, le 3 ou le 13 juillet, après le retour de Louis XVIII, un détachement de 120 soldats et marins en route pour Brest et portant cocardes tricolores est attaqué par une centaine de Chouans commandés par du Boishamon à Saint-Jouan-de-l'Isle. De son côté Julien Guillemot, colonel de la légion de Melrand, reçoit l'ordre de Sol de Grisolles de se porter dans ce département afin d'y soutenir l'insurrection. Lamarque dispose de 6 000 hommes, le 17 juin, il apprend que les Vendéens, au nombre de 8 000 et commandés par d'Autichamps, Sapinaud et Suzannet, sont à Rocheservière. Les anciennes troupes impériales ne sont guère disposées à abandonner le drapeau et la cocarde tricolore. L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon Ier durant les Cent-Jours. Après avoir songé à attaquer l’île de Noirmoutier, les Vendéens décident finalement de prendre Napoléonville (La Roche-sur-Yon). Cependant Travot ne se remit jamais véritablement de son emprisonnement, atteint de folie, il meurt le 7 janvier 1836[28]. - Cholet : Pierre Rabjeau éd. Le 20 juillet, le Prince de La Trémoille débarque à Saint-Malo qui se rallie au Roi. Le fort arbore le drapeau blanc, alertés les Impériaux contre-attaquent le 10 juillet, et, informés du faible nombre de leurs adversaires, escaladent le fort avec des échelles sur plusieurs côtés à la fois. La bataille s'engage, elle tourne à l'avantage des Impériaux, La Rochejaquelein est tué lors du combat. It developed especially after 1793 in the northern area of the Loire, in Brittany principally, Normandy, Maine, and Anjou. Dans la Mayenne, le général chouan Louis d'Andigné se montre particulièrement hostile aux Prussiens, il fait réarmer ses hommes et déclare être capable de lever facilement 100 000 hommes dans l'Ouest, ce qui était fortement exagéré. Dans le Finistère, Michel-Armand de Cornouaille lève une légion dans les environs de Quimper et combat les Fédérés dans les environs de Quimperlé et Châteauneuf-du-Faou. Les généraux vendéens élisent alors Louis de La Rochejaquelein comme généralissime[7]. Le fort arbore le drapeau blanc, alertés les Impériaux contre-attaquent le 10 juillet, et, informés du faible nombre de leurs adversaires, escaladent le fort avec des échelles sur plusieurs côtés à la fois. Dans l'Ouest les départements touchés furent ceux de la Vendée, de Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres, de la Loire-Inférieure, du Morbihan, des Côtes-du-Nord, d'Ille-et-Vilaine, de la Mayenne et du Finistère. Le général Brayer est condamné à mort mais se réfugie à Buenos Aires. Dans l'Ouest, la répression fut cependant assez modérée, rares furent les peines de mort prononcées, aucune ne fut exécutée[26]. Ils ont pour ordre de rester dans le Morbihan afin de bénéficier d'un débarquement d'armes et de munitions par les Britanniques dans ce département. La Vendee Et La Chouannerie : Table Generale Alphabetique Et Analytique Des Trois Series : La Préparation De La Guerre De Vendée (1789-1793) - La Vendée Patriote (1793-1794) - Les Pacifications De … Furieux, La Rochejaquelein destitue Suzannet, Sapinaud et d'Autichamps et nomme à leur place Du Chaffault, Durfort-Civrac et Duperrat. Ils descendent ensuite sur Montauban-de-Bretagne qui est occupée et les Gendarmes, désarmés. - 120 p. : ill. ; 47 cm.. Mais Travot en est informé, et dans la nuit du 20 mai, il attaque avec 1 000 hommes, les 8 000 Vendéens de Louis de La Rochejaquelein et Suzannet à Aizenay. Travot se retrouve dans une très mauvaise position face aux 5 000 soldats vendéens de Sapinaud et Suzannet, mais les deux généraux décident de ne pas combattre et reculent, de même D'Autichamps regagne l'Anjou avec ses hommes. Depuis Londres, Louis de La Rochejaquelein avait annoncé l'arrivée par les Anglais d'un débarquement d'armes et de munitions. Mais Travot en est informé, et dans la nuit du 20 mai, il attaque avec 1 000 hommes, les 8 000 Vendéens de Louis de La Rochejaquelein et Suzannet à Aizenay. La situation devient cependant critique, la frégate britannique L'Astrée a des difficultés à se maintenir près des côtes, les troupes manquent de vivres et les renforts envoyés par Napoléon ont déjà gagné l'Anjou. En Vendée, à la suite de l'échec de Napoléonville, Louis de La Rochejaquelein décide de retourner à Saint-Gilles-sur-Vie afin d'accueillir un nouveau débarquement d'armes. Dampierre, tome 2 : Le temps des victoires de Yves Swolfs ,Dampierre, tome 1 : L'aube noire de Yves Swolfs ,Dampierre, tome 3 : Les émissaires de Yves Swolfs ,Dampierre, tome 5 : Le cortège maudit de Yves Swolfs ,Dampierre, tome 6 : Le captif de Yves Swolfs , Mais l'intervention des autorités supérieures met fin à l'affaire[24]. Alexandre Courson de La Villevalio prit le commandement des Chouans des Côtes-du-Nord, dans les pays de Plancoët et Lamballe, le colonel Toussaint du Breil de Pontbriand reforma la division de Dinan. Les généraux impériaux Delaborde et Travot n'ont que peu de troupes à opposer aux insurgés, presque tous les régiments de ligne étant appelés à combattre aux frontières. Les paysans s'irritent des lourdes réquisitions opérées par l'armée prussienne pour son ravitaillement, de plus de nouvelles rumeurs de démembrement relancent l'inquiétude. Pierre Cambronne, jugé à Paris, est acquitté ; ayant suivi Napoléon à l'île d'Elbe, il n'avait pas trahi la Restauration. Edmond Lemière (ouvr. Henri du Boishamon et Guy Aubert de Trégomain reformèrent les divisions de Médréac et Saint-Gilles, Boishamon levant 1 800 hommes qui furent envoyés dans le Morbihan et ne conservant avec lui qu'une centaine d'hommes dans les environs de Saint-Méen. Cependant, Pontbriand et une dizaine de cavaliers s'aventurent à proximité de la ville où ils sont acclamés par la population, ils tentent alors d'entrer dans Saint-Brieuc où là encore la population les acclame, les Fédérés n'osent pas intervenir et la ville tombe au pouvoir des Royalistes. Guerres napoléoniennesGuerre de VendéeChouannerie. Pour les Vendéens, la situation était devenue très critique, aussi le général Lamarque décide d'envoyer de nouvelles propositions de paix. Afin de pacifier la contrée, l’Empereur crée l'armée de la Loire, composée des divisions des généraux Jean-Pierre Travot, Estève et Brayer, et met à sa tête le général Lamarque afin de remplacer Delaborde, tombé malade. Les Chouans apprennent des Britanniques la défaite de Napoléon à Waterloo. Dans l'Ouest les départements touchés furent ceux de la Vendée, de Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres, de la Loire-Inférieure, du Morbihan, des Côtes-du-Nord, d'Ille-et-Vilaine, de la Mayenne et du Finistère. La veille des soldats de ce détachement avaient maltraités des habitants de Montauban-de-Bretagne, ce qui provoqua la colère des royalistes. De son côté Julien Guillemot, colonel de la légion de Melrand, reçoit l'ordre de Sol de Grisolles de se porter dans ce département afin d'y soutenir l'insurrection. Le 4 juin, il apprend que le général Estève marche à sa rencontre, et décide donc de gagner Les Mathes où le terrain est plus à l'avantage des Vendéens. Le 2 août, les anciennes troupes impériales se retirent de l'Ouest et l'armée prussienne entre en Anjou, les déclarations pacifiques du général-comte Tauentzien rassurent les Vendéens qui accueillent les Prussiens en libérateurs[21]. Finalement le duc de Bourbon renonça et partit se réfugier en Espagne. Les Impériaux s'enferment à Vannes et Pontivy et n'en ressortirent plus[3]. Les généraux suivent et écrivent à leur général en chef, lui conseillant de se replier. Ils descendent ensuite sur Montauban-de-Bretagne qui est occupée et les Gendarmes, désarmés. Mais rapidement la rumeur se propage que les Alliés ont l'intention de démembrer et de se partager la France, cette nouvelle provoque l'inquiétude et l'indignation des bonapartistes comme des royalistes. Puis, le 31 mai, ils gagnent Josselin où la population leur fait bon accueil. À la même époque, des troubles eurent lieu aussi dans d'autres départements français comme dans l'Aveyron et la Lozère. À la même époque, des troubles eurent lieu aussi dans d'autres départements français comme dans l'Aveyron et la Lozère. Mais le succès est de courte durée, dès le lendemain, parti de Parthenay, le général impérial Henri-Pierre Delaage à la tête de 500 hommes et d'un escadron du 2e régiment de hussards reprend la ville aux Vendéens qui battent en retraite presque sans combattre[15]. Il n'avait pas osé rétablir la conscription mais les paysans de l'ouest le prirent comme tel. Cependant Sapinaud démissionne rapidement par lassitude et nomme d'Autichamps pour lui succéder[13]. Pour les Vendéens, la situation était devenue très critique, aussi le général Lamarque décide d'envoyer de nouvelles propositions de paix. La plupart des Vendéens, soldats, nobles, comme officiers, n'ont plus l'enthousiasme de se battre, de plus le clergé n'étant pas persécuté, très peu de prêtres étaient favorables à l'insurrection, une bonne partie soutenait même Napoléon[17]. La défaite de Waterloo est connue des Impériaux, néanmoins à Saint-Brieuc le général Fabre envoient des troupes mais elles manquent les Chouans à leur cantonnement. F. Guyon et H. Champion, 1904-1935, pagination multiple. Profitant de l'obscurité, les Impériaux mettent les Vendéens en déroute[8]. Le 11 juin, le débarquement peut s'opérer, les Chouans reçoivent des Britanniques 3 000 fusils, des munitions ainsi qu'un canon et un obusier. Pontbriand organise ses troupes en 8 cohortes et prend comme second le lieutenant-colonel de Chappedelaine. D'Ambrugeac rassembla quelques hommes dans la Sarthe. Dans de telles situations l'ordre ne pouvait être assuré, néanmoins contrairement à d'autres départements, on ne relève pas de vague d'assassinats et l'Ouest ne connaît pas alors de véritable Terreur blanche[19]. Le 11 mai, à La Chapelle-Basse-Mer, Suzannet et d'Autichamp décident de lancer les hostilités pour le 15 mai. Il retourne donc s'établir à Nantes sans être trop inquiété et finit par se rallier à la monarchie[30]. D'Ambrugeac rassembla quelques hommes dans la Sarthe. Le premier rassemblement se fait dans la forêt de Montauban-de-Bretagne, de nombreux hommes s'y joignent ainisi que les collégiens de Saint-Méen mais les Chouans n'ont que 76 fusils. L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon I durant les Cent-Jours. Le 9 mai, la frégate britannique L'Astrée, commandée par le capitaine Kitoë, arrive en vue des côtes vendéennes, avec à son bord Louis de La Rochejaquelein et la cargaison d'armes. Le 22 juin, il gagne Saint-Jean-Brévelay, puis deux jours plus tard, poursuivis par le général Rousseau, il fait route pour Buléon. De son côté, à Nantes, le général Lamarque s'apprêtait à passer à l'attaque, il délaissa l'Anjou et redéploya ses troupes de manière à frapper la Vendée en premier. C'est une lourde défaite pour les forces vendéennes. Prix^: 50 francs. Cependant, Pontbriand et une dizaine de cavaliers s'aventurent à proximité de la ville où ils sont acclamés par la population, ils tentent alors d'entrer dans Saint-Brieuc où là encore la population les acclame, les Fédérés n'osent pas intervenir et la ville tombe au pouvoir des Royalistes. C'est une lourde défaite pour les forces vendéennes. D'Autichamp en profite et prend Cholet sans coup férir. En mai 1814, la population du Nord-ouest de la France avait dans sa majorité favorablement accueilli la Restauration de la monarchie. Mais les Vendéens sont très mal équipés, la plupart ne sont armés que de faux, le débarquement d'armes et de munitions promis par La Rochejaquelein est donc essentiel. Un premier affrontement sérieux a lieu le 17 mai à Châtillon et Saint-Pierre-des-Échaubrognes où les 1 200 hommes du colonel Prévost sont battus par les 2 000 Vendéens d’Auguste de La Rochejaquelein et de Simon Canuel. Ce modèle est destiné à être utilisé dans l’{{Infobox Conflit militaire}} avec la syntaxe suivante : batailles = {{Guerre de Vendée et Chouannerie de 1815}} Le modèle s’utilise sans paramètres. Après être passés par Malestroit, les Chouans, au nombre de 5 000, arrivent le 4 juin en vue de Redon, défendue par seulement 120 hommes. La Rochejaquelein et Simon Canuel, ancien officier républicain devenu major-général dans l'armée vendéenne, apprennent les propositions de Fouché mais les refusent, néanmoins d'autres officiers, Suzannet notamment, n'y étaient pas insensibles. Les propositions de Lamarque sont : l’amnistie totale pour les soldats et les officiers vendéens, la libération des prisonniers et la promesse que les soldats originaires de la Vendée militaire ne pourront être déployés en dehors de leurs départements[16]. Voir rendu ci-contre. Le 22 juin, il gagne Saint-Jean-Brévelay, puis deux jours plus tard, poursuivis par le général Rousseau, il fait route pour Buléon. Dès le début du mois de mai, les premiers troubles éclatent en Vendée militaire, à Pouzauges, Les Épesses et Chantonnay. Ce que Danièle Sallenave pointe du doigt, c'est, à partir de la Restauration, une réécriture de l'histoire. Droit d'auteur : les textes des articles sont disponibles sous. Delaborde échappe aux recherches[29]. Malgré quelques tensions avec les fédérés, la ville laisse entrer le prince, Pontbriand et une partie de ses hommes et le combat est évité[4]. Quant au clergé s'il inquiéta l'administration impériale par son hostilité envers Napoléon, il ne prêcha pas l'insurrection. L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon I er durant les Cent-Jours. Il arrive à proximité de leurs troupes à Saint-Étienne-de-Corcoué. Le 22 mars 1815, le colonel Toussaint du Breil de Pontbriand, reçoit du Prince de La Trémoille l'autorisation de lever des troupes dans les Côtes-du-Nord. Suzannet commande armée du Marais, soit l'Ouest de la Vendée et le sud de la Loire-Inférieure, d’Autichamp commande l’armée d'Anjou, au Sud-Ouest du Maine-et-Loire, Auguste de La Rochejaquelein dirige l’armée du Haut-Poitou au nord des Deux-Sèvres, dans l'Est de la Vendée, Sapinaud prend la direction de l’armée du Centre. Le 6 juillet, 8 officiers de la légion de Dinan réalisent un coup d'éclat en s'emparant du Fort-la-Latte. Ces derniers sont vaincus et se replient sur Plumergat, la défaite démoralise les Chouans et déjà nombre d'entre eux désertent pour regagner leurs foyers. En revanche, en Bretagne, dans le Morbihan, le général chouan Louis de Sol de Grisolles, hostile aux Alliés, refuse de laisser entrer les Prussiens dans les territoires qu'il contrôle. Mais les Chouans ne se laissent pas impressionner et contre-attaquent tandis que les renforts menés par Pontbriand mettent les Impériaux en fuite. Pendant la Révolution française et dans la période qui suivit, il y eut plusieurs soulèvements armés dans le département de Vendée : . Le combat reprend le lendemain, Grobon est grièvement blessé par un tireur, il devait mourir le 7 juin à Nantes, des suites de ses blessures. Des volontaires affluent de Saint-Malo et Lamballe, les paysans se soulèvent, la commune de Plumaugat se distingue en fournissant 60 hommes à elle seule. Le 2 juin, une partie des troupes de Courson tombe dans une embuscade tendue par les Fédérés à La Malhoure. Plancoët est reprise, puis Broons, Matignon et Ploubalay sont occupées par les Chouans, enfin Lamballe et Moncontour sont prises sans résistance. Néanmoins les hommes manquent d'armes et de munitions, ce qui ne les empêchent pas d'occuper Plancoët, puis de battre un petit détachement de soldats de ligne près de Jugon-les-Lacs. Ceux-ci escaladent les murailles et surprennent les 40 hommes de la garnison qui se rendent. Le 22 juillet, les Chouans défilaient à Vannes. Celui-ci est arrêté en janvier 1816 et jugé à Rennes par une commission présidée par Simon Canuel, un ancien général républicain qui avait commis des atrocités dans l'Ouest en 1793 et qui, lors des Cent-Jours, avait rallié les hommes qu'il avait autrefois combattus. Le 1er juillet il rallie les Cornouaillais de Coroller et tente, avec environ 1 000 hommes, une attaque sur Châteauneuf-du-Faou. Mais le 1er juin, La Rochejaquelein rejoint avec 1 300 hommes la flotte des 14 navires britanniques qui peuvent ainsi débarquer les armes et les munitions attendues. Dans la Mayenne, le général chouan Louis d'Andigné se montre particulièrement hostile aux Prussiens, il fait réarmer ses hommes et déclare être capable de lever facilement 100 000 hommes dans l'Ouest, ce qui était fortement exagéré. D'Autichamp en profite et prend Cholet sans coup férir. Campagne du duc d'Angoulême Les 12 et 13 juin, Sapinaud décide de marcher avec le gros de l'armée sur la Vendée, une seconde force commandée par Auguste de La Rochejaquelein est envoyée prendre Thouars. Les 12 et 13 juin, Sapinaud décide de marcher avec le gros de l'armée sur la Vendée, une seconde force commandée par Auguste de La Rochejaquelein est envoyée prendre Thouars. De son côté Lamarque, secondé par Brayer, quittait Nantes avec 3 000 hommes, le 11 juin il faisait sa jonction avec Travot à Machecoul, le 12 juin il occupait Legé et Palluau. Forces en présence; 1 550 hommes: 5 000 hommes: Pertes; 20 morts 183 blessés ~ 100 morts ~ 100 blessés: Chouannerie de 1815. Le colonel de Pontbriand agit de même dans les Côtes-du-Nord, ses Chouans conservent un certain nombre de villes et de communes, tandis que les Prussiens n'occupent que l'arrondissement de Dinan[22]. Du moins, paradoxalement, jusqu'à la paix, le 3 ou le 13 juillet, après le retour de Louis XVIII, un détachement de 120 soldats et marins en route pour Brest et portant cocardes tricolores est attaqué par une centaine de Chouans commandés par du Boishamon à Saint-Jouan-de-l'Isle. Sans nier l'horreur et l'ampleur des massacres, elle rappelle que par la suite, on a réinterprété la guerre de Vendée, au profit d'une vision diabolique de la Révolution. Mais peu de temps après, la nouvelle de la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo le 18 juin arrive en Vendée. Le 4 juin, il apprend que le général Estève marche à sa rencontre, et décide donc de gagner Les Mathes où le terrain est plus à l'avantage des Vendéens.

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